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Bhopal, une tragédie pour rien

Les années passent et rien ne change ou presque. Après être allé à Bhopal en 2009 pour le vingt-cinquième anniversaire de la fuite de gaz qui a tué des milliers de personnes autour de l'usine Union Carbide, j'y suis retourné en 2014 pour le trentième anniversaire. Un progrès réel: les slums autour de l'usine reçoivent maintenant de l'eau propre au robinet. Pour le reste, il ne s'est rien passé: ni soins sérieux, ni indemnisations, ni nettoyage du site. Voir l'article Bhopal, une tragédie pour rien. Et le reportage de 2009 A Bhopal, le désastre continue vingt-cinq ans après et son diaporama Bhopal, vingt-cinq ans après la tragédie.

Idyllique, ce paysage de campagne indienne? Il s'agit en fait du terrain de l'usine Union Carbide de Bhopal... (1/20)Abandonné il y a trente ans, sans avoir été décontaminé, il sert aujourd'hui à faire paître des troupeaux de chèvres (2/20)A cent mètres de là, les installations de l'usine, laissées telles quelles (3/20)C'est de ces canalisations qu'est parti le 2 décembre 1984 le nuage de gaz qui a tué plusieurs milliers de personnes (4/20)Les installations ont été abandonnées par Union Carbide... (5/20)...sans le moindre travail de démantèlement (6/20)Le vaste terrain, avec ses mares polluées, est entouré de bidonvilles (7/20)Des buffles destinés à la consommation viennent y brouter paisiblement (8/20)Les jeunes du coin s'y promènent (9/20)TR Chouhan, qui travaillait pour Union Carbide et fait partie aujourd’hui du département de l’Industrie de l’Etat du Madhya Pradesh, propriétaire des lieux, n'imagine pas que ce dernier nettoye le site (10/20)Pire encore: la zone où Union Carbide déversait ses déchets toxiques, jamais nettoyée depuis (11/20)Vinod brandit sa pêche, qu'il n'hésite pas à consommer et vendre (12/20)Le slum de JP Nagar, face à l'usine, est habité par de nombreux rescapés et victimes du désastre (13/20)Nu Jahma, 50 ans, qui souffre elle-même de graves problèmes de santé, passe tout son temps à s'occuper de son fils Afroz, 32 ans (14/20)Gravement malade, Afroz, ici avec sa femme et leur dernière fille, est incapable de travailler, comme plusieurs membres de la famille (15/20)Depuis l'été 2014, le slum reçoit enfin de l'eau propre aux robinets installés dans les rues (16/20)Au lendemain de la catastrophe, Chand Khan a conduit des camions chargés de corps pour les jeter à la rivière (17/20)Selon Sathyu Sarangi, fondateur de la Sambhavna Trust Clinic, 50.000 personnes des environs ont bu pendant trente ans de l'eau lourdement contaminée (18/20)Jay Mali, médecin ayruvédique à la clinique, constate que les gens de Bhopal "ont des maladies qui ne figurent pas dans les manuels" (19/20)Pour le docteur Satpathy, médecin légiste à l'époque, "si le même désastre se reproduisait, nous aurions tout à réapprendre à partir de zéro"  (20/20)

 

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